samedi 3 février 2018

Bec et Ongles

Dans le voisinage, à environ huit cents mètres mais sans qu’on sache exactement où, des gens qu’on ne connaissait pas avaient acheté un couple de paons. On les entendait en fin d’après-midi lorsque le vent portait, et avec l’habitude c’était devenu un son qu’on pouvait presque trouver mélodieux.

Il avait beau n’avoir jamais vu les deux oiseaux, ne pas savoir à qui ils appartenaient, cela lui avait néanmoins fait drôle d’apprendre un jour de marché que le mâle dépressif s’était laissé mourir de faim parce que la femelle refusait l’accouplement. Et que, privée de défenseur, celle-ci s’était ensuite fait attaquer par une buse qui n’en avait fait qu’une bouchée.


3 commentaires:

  1. Triste histoire! tu sais je n'arrive pas à m'inscrire à ta newsletter. Comme c'est en anglais je vais finir par sortir mon dico!

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  2. C'est trop triste... Mais vrai hélas... Lorsque j'étais plus jeune, il y a 3 millions d'années, j'ai habité du temps de mon court mariage à Bagnères-De-Bigorre. Derrière notre appart, se trouvait le parc de la mairie, où les "Léon" ,comme je les appelaient, s'en donnaient à coeur joie. C'était exotique, mais parfois pénible de les entendre toute la journée. Je ne sais si les femelles étaient rétives à l'accouplement, ni si leur histoire a aussi mal fini que la tienne. Bien fait pour moi, j'avais qu'à pas divorcer, j'aurais pu te donner des news des paons de Bagnères...... Bises.

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  3. Et zut... Encore une faute d'orthographe :Il faut écrire:"Comme je les appelais" Si on est normal, comme aurait dit ma mère...

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